1. Une filière en plein essor et tournée vers l’export
- Aquaculture piscicole et conchylicole
En Corse, on distingue deux grandes filières : -Conchylicole (moules, huîtres plates) principalement implantée dans les étangs de la côte orientale – notamment les étangs de Diana et d’Urbino. L’étang de Diane est un site classé, riche en biodiversité et exploité pour les coquillages.
-Piscicole : élevage du loup (bar), de la dorade royale et du maigre en mer ouverte, avec notamment le site de Gloria Maris, situé en baie d’Ajaccio.
- Production et export
La Corse est la première région française en production de poissons adultes et la deuxième activité exportatrice après la viticulture. Environ 80 à 90 % de la production, principalement de poissons, est exportée vers le continent et l’Europe.
- Volumes produits
Selon Mare & Stagni (2017), la production annuelle s’élève à environ 1 200–1 500 tonnes de loup, dorade et maigre, avec un potentiel estimé à 8 000 tonnes. Le groupe Gloria Maris produit à lui seul environ 800 tonnes / an (400 t de bars, 200 t de maigre, 200 t de daurades).
Selon Mare & Stagni (2017), la production annuelle s’élève à environ 1 200–1 500 tonnes de loup, dorade et maigre, avec un potentiel estimé à 8 000 tonnes. Le groupe Gloria Maris produit à lui seul environ 800 tonnes / an (400 t de bars, 200 t de maigre, 200 t de daurades).
2. Une valorisation par la qualité et les labels
- Label Rouge (et bio) :
Depuis 2004, les aquaculteurs corses — via le syndicat Mare & Stagni en partenariat avec l’Université de Corse et le CNRS — valorisent leurs produits autour de la qualité (suivi parasitologique, absence de traitements antibiotiques…). Trois espèces (maigre, daurade, loup) ont obtenu le Label Rouge, avec une charte qualité stricte.
- IGP :
Les aquaculteurs travaillent également à l’obtention d’une Indication Géographique Protégée (IGP) pour la dorade et le loup.
Les aquaculteurs travaillent également à l’obtention d’une Indication Géographique Protégée (IGP) pour la dorade et le loup.
3. Recherche et innovation : vers une aquaculture durable
- Surveillance et robustesse
L’Université de Corse, en lien avec des laboratoires (Sciences Pour l’Environnement, STELLA MARE) et Mare & Stagni, surveille activement la qualité sanitaire (parasites, pathogènes) de la production piscicole.
- Projet BioAttaqua – aquaculture intégrée multi-trophique (AIMT)
Ce projet expérimental innovant, mené avec le groupe Gloria Maris à la ferme des Sanguinaires (Ajaccio), consiste à intégrer à l’élevage piscicole des espèces extractives — oursins, homards, huîtres plates, araignées de mer — qui valorisent les rejets organiques des cages et contribuent à améliorer l’environnement marin.
L’AIMT permet de recréer un écosystème équilibré où chaque espèce remplit une fonction écologique, minimisant l’impact des élevages et améliorant la durabilité.
- Projets européens
La Corse, via l’Université de Corse, participe aussi à des programmes transfrontaliers (comme AQuaBBioS), visant à promouvoir une aquaculture durable grâce à des pratiques innovantes (alimentation naturelle, limitation des intrants, etc).







