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Les brigades bleues


La surveillance, la prévention et la protection de la nature



Combien de temps allons-nous accepter un pillage permanent de notre île ? (ancres qui raclent la posidonie, espèces endémiques tuées pour le plaisir, galets, étoiles de mer ramassées, poissons stockés dans les congélateurs, …)
La mer est de plus en plus convoitée et partagée, nous recevons des hordes de gens qui détériorent nos côtes.

Le but est de prévenir les infractions, de dissuader les imprudences et les malveillances en milieux naturels, sans remettre en cause le rôle des Affaires Maritimes qui manquent d’effectifs.
Car hélas la seule présence d’un bateau de pêche sur zone ne dissuade pas les braconniers.
Nous souhaitons plus de moyen, par exemple que les saisies dues aux infractions, tels que les bateaux soient utilisés pour lutter contre ses pratiques illégales ; nous ne pouvons accepter qu’ils soient resitués ou détruits.
Car si certains méconnaissent la réglementation en cours dans la zone protégée, d'autres n'hésitent pas à braver les interdictions. Les actes de malveillance commis en Corse cet été en témoignent.
Les agents de la brigade doivent être assermentés afin d’assurer si nécessaire des missions de répression.
Nous en appelons aux collectivités, pour créer des emplois dont pourraient bénéficier des jeunes.
Nous devons palier à la disparité certaine dans la gestion des 1000 km du littoral insulaire.

Ce thème a été abordé lors de la consultation régionale du « grenelle de la mer » à Ajaccio le 23 juin 09, dans l’atelier « entre menaces et potentiels, une mer fragile et promesse d’avenir » .
Lors de cette occasion M. Jérôme Polverini a rappelé que la Collectivité territoriale de Corse a voté un texte demandant le transfert de diverses compétences environnementales dont celle du pouvoir de la police de la nature correspondant (en complément des effectifs de l’Etat).